C'était lors de mon premier arbre, J'avais beau le sentir en moi Il me surprit par tant de branches, Il était arbre mille fois Moi qui suis tout ce que je forme Je ne me savais pas feuillu, Voilà que je donnais de l'ombre Et j'avais des oiseaux dessus. Je cachais ma sève divine Dans ce fût qui montait au ciel Mais j'étais pris par la racine Comme à un piège naturel. C'était lors de mon premier arbre, L'homme s'assit sous le feuillage Si tendre d'être si nouveau. Etais-je un chêne ou bien un orme C'est loin et je ne sais pas trop Mais je sais bien qu'il plut à l'homme Qui s'endormit les yeux en joie Pour y rêver d'un petit bois. Alors au sortir de mon somme D'un coup je fis une forêt de grand arbres nés centenaires Et trois cents cerfs la parcouraient Avec leurs biches déjà mères.
une belle série de photos, j'aime les arbres aussi même mort quand ils sont a terre tu verras prochainement chez moi promenade dans la foret le chant de l'arbre qui mumure au bruit du vent petit refuge pour les oiseaux qui font leur nid etc mon dieu si tout le monde pouvait regarder la nature regard de paix il y aurait moins de misère amitiés de bourgogne
Jamais on ne vit plus bel automne , plus somptueux. Quel concert de séductions dans ces journées poudrées de bleu , qui sentent le miel et le fruit trop mûr
Comme j'aime cet endroit où chaque jour nous arrive une beauté nouvelle... le silence bleu de la première photo la quiétude matinale de la deuxième les sculptures tourmentées de la troisième le mystère éthéré de la quatrième
la beauté magique des arbres, celle que l'on voit ( ou que l'on croit voir...clin d'œil à notre petit échange de "coms" ) ces photos, cher Jean, sont de pures merveilles et les mots de Supervielle, grâce à toi très chère Maria, en parfaite résonance merci à vous, merci aux arbres
on avait dit au revoir aux arbres à chaque feuille et de tomber avec elles nos mains s’enflammaient puis murmuraient des choses lentes apprises dans l’humus
le manteau de leur torse était trop vaste pour contenir le souffle des oiseaux et tous ces souvenirs délestés de bruissements
ces troncs buvaient nos bouches adoubement de sèves de part et d’autre d’un baiser de tanin
on avait confié à leur chair le soin de graver l’étendue d’une vie et dans l’ombre inconnue des cimes nos dents entaillaient le fragile désir de croître.
Merci de votre visite et de vos compliments ça me touche, magnifiques aussi vos photos avec de superbes éclairages.... à bientôt le plaisir de vous revoir
Ce n'est pas un début mais la continuité dans la recherche du beau, c'est transcender la vérité, figer un instant éphémère pour l'éternité Bravo Jean!!!
Tu as ajouté d'autre photos depuis mon dernier passage,il me semble...Elles sont très belles ..merci pour ton commentaire,mais si le paradis existe,nous n'en sommes pas les portiers,heureusement ,ce serait une tâche difficile...Je peux croire à un paradis possible mais pas à l'enfer éternel,à la rigueur le néant pourrait absorber ceux qui ne vont pas au paradis..Mais qu'importe,vivons le mieux possible dés maintenant;.Bonne journée !
Enchanté avec le nouveau format de ses photos admirables et de maître. Salutations, je te visite souvent, Jean amical et toujours je me réjouis beaucoup de voir ses oeuvres d'art ; lumière dissimulée après le celaje des arbres énigmatiques. Mes affectueux désirs de bonheur pour vous et leur famille.
Magnifique nuance de verts ... du vert émeraude du premier plan ... au vert tendre des semailles ... au vert d'eau de l'arrière plan... magnifique... toujours un régal à passer par ici...
27 commentaires:
Un lieu merveilleux... où l'on entend la voix des arbres... cette voix même qui m'a appelée jusque là...
Magie du lieu ... merci
Le premier arbre
C'était lors de mon premier arbre,
J'avais beau le sentir en moi
Il me surprit par tant de branches,
Il était arbre mille fois
Moi qui suis tout ce que je forme
Je ne me savais pas feuillu,
Voilà que je donnais de l'ombre
Et j'avais des oiseaux dessus.
Je cachais ma sève divine
Dans ce fût qui montait au ciel
Mais j'étais pris par la racine
Comme à un piège naturel.
C'était lors de mon premier arbre,
L'homme s'assit sous le feuillage
Si tendre d'être si nouveau.
Etais-je un chêne ou bien un orme
C'est loin et je ne sais pas trop
Mais je sais bien qu'il plut à l'homme
Qui s'endormit les yeux en joie
Pour y rêver d'un petit bois.
Alors au sortir de mon somme
D'un coup je fis une forêt de grand arbres nés centenaires
Et trois cents cerfs la parcouraient
Avec leurs biches déjà mères.
Jules Supervielle
Pur un début, c'est prometteur!!! Bienvenu sur le net....
comme ils sont beaux tous ces arbres,j'aime beaucoup le poème de Supervielle,il va bien avec les photos
une belle série de photos, j'aime les arbres aussi même mort quand ils sont a terre tu verras prochainement chez moi
promenade dans la foret le chant de l'arbre qui mumure au bruit du vent
petit refuge pour les oiseaux qui font leur nid etc
mon dieu si tout le monde pouvait regarder la nature regard de paix il y aurait moins de misère
amitiés de bourgogne
Jamais on ne vit plus bel automne , plus somptueux. Quel concert de séductions dans ces journées poudrées de bleu , qui sentent le miel et le fruit trop mûr
Comme j'aime cet endroit où chaque jour nous arrive une beauté nouvelle...
le silence bleu de la première photo
la quiétude matinale de la deuxième
les sculptures tourmentées de la troisième
le mystère éthéré de la quatrième
Merci
La rumeur des arbres en été.
Le bruissement des arbres en automne.
Le cliquètement des arbres en hiver.
la beauté magique des arbres, celle que l'on voit ( ou que l'on croit voir...clin d'œil à notre petit échange de "coms" )
ces photos, cher Jean, sont de pures merveilles et les mots de Supervielle, grâce à toi très chère Maria, en parfaite résonance
merci à vous, merci aux arbres
D’écorce
on avait dit au revoir aux arbres
à chaque feuille
et de tomber avec elles
nos mains s’enflammaient
puis murmuraient des choses lentes
apprises dans l’humus
le manteau de leur torse
était trop vaste
pour contenir le souffle des oiseaux
et tous ces souvenirs
délestés de bruissements
ces troncs buvaient nos bouches
adoubement de sèves
de part et d’autre
d’un baiser de tanin
on avait confié à leur chair
le soin de graver
l’étendue d’une vie
et dans l’ombre inconnue des cimes
nos dents entaillaient
le fragile désir de croître.
Superbe feuille de marronnier... comme une âme éclairée dans le monde des morts...
Merci de votre visite et de vos compliments ça me touche, magnifiques aussi vos photos avec de superbes éclairages.... à bientôt le plaisir de vous revoir
Françoise
Ce n'est pas un début mais la continuité dans la recherche du beau, c'est transcender la vérité, figer un instant éphémère pour l'éternité
Bravo Jean!!!
Belle journée de mardi, bisous
Françoise
Chaque jour vers plus de beauté encore... écorce charnelle et ciels transfigurés... et ce que j'aime par dessus tout c'est cette notion d'intemporel
Venant de chez notre amie Lobita, je découvre ton "Trees". Un blog très pointu, je veux dire spécialisé. Tu as tout à fait raison.
Une bien belle série avec une petite préférence pour l'avant-dernière peut-être.. Superbe!
Quelle bonne surprise et quelle belle idée, ce blog dédié aux arbres, j'adore!
Ils sont si beaux et si bien photographiés, merci Jean
Tu as ajouté d'autre photos depuis mon dernier passage,il me semble...Elles sont très belles ..merci pour ton commentaire,mais si le paradis existe,nous n'en sommes pas les portiers,heureusement ,ce serait une tâche difficile...Je peux croire à un paradis possible mais pas à l'enfer éternel,à la rigueur le néant pourrait absorber ceux qui ne vont pas au paradis..Mais qu'importe,vivons le mieux possible dés maintenant;.Bonne journée !
Très jolies série, de belles couleurs, une belle lumière, une chouette atmosphère...
C'est une très bonne idée ce blog sur les arbres, les photos sont magnifiques, j'aime beaucoup l'atmosphère de chaque cliché:)
Beaucoup de beauté au compte goutte: on en redemande?
Le visage du bois mort... nous conte des merveilles... merci
Enchanté avec le nouveau format de ses photos admirables et de maître. Salutations, je te visite souvent, Jean amical et toujours je me réjouis beaucoup de voir ses oeuvres d'art ; lumière dissimulée après le celaje des arbres énigmatiques. Mes affectueux désirs de bonheur pour vous et leur famille.
Legabal.
La lumière s'est posée ... et l'a caressé juste là ... au creux de l'épaule...
toujours un bonheur de passer par ici
"Ecoute l'arbre et la feuille
La nature est une voix
Qui parle à qui se recueille
Et qui chante dans les bois"
Victor Hugo
Magnifique nuance de verts ... du vert émeraude du premier plan ... au vert tendre des semailles ... au vert d'eau de l'arrière plan... magnifique... toujours un régal à passer par ici...
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